D'après ce que l'on a vu précédemment, un signal transmit à travers une voie de transmission est atténué et parfois brouillé à cause de certains bruits. Les signaux émient ne correspondent pas parfaitement à ceux que reçoit le récepteur. Ces perturbations se traduisent par une insertion, une disparition ou des insertions dans le signal, en conséquence, le récepteur reçoit un « 1 » ou un « 0 » en trop, en moins ou décalé. Nous allons voir comment certaines méthodes permettent de diminuer, ou d'éliminer ces erreurs dans le canal de transmission.
Dans la plupart des systèmes de détection d'erreurs, on utilise une certaine technique. On ajoute dans le signal des bits supplémentaires, dits redondants, à chaque signal avant de le transmettre dans la voie de transmission. Cette technique utilise un codeur pour l'émission et un décodeur à la réception.
Dans la plupart des systèmes de détection d'erreurs, on utilise une certaine technique. On ajoute dans le signal des bits supplémentaires, dits redondants, à chaque signal avant de le transmettre dans la voie de transmission. Cette technique utilise un codeur pour l'émission et un décodeur à la réception.
L’opération de codage consiste à ajouter des informations de contrôle (bits) à l'information réelle, c'est-à-dire l'information qui doit être transmise.
L’opération de décodage devra découvrir et corriger les éventuelles erreurs qui seraient produites au
cours de la transmission. Les stratégies d’utilisation du codeur et du décodeur dépendent du type de système de transmission utilisé, cette stratégie est une simple détection d’erreurs, elle peut avoir pour objet une correction des erreurs alors il faut distinguer deux cas, suivant les possibilités du décodeur :
- Lorsque le décodeur corrige lui-même automatiquement certaines erreurs, on dit
que la stratégie est une correction d’erreurs directe.
- Lorsque le décodeur ne peut que détecter des erreurs, il est nécessaire de
retransmettre le bloc de données pour réaliser la correction, on dit que la
stratégie est une correction par retransmission et on la note ARQ (Automatique
Repeat reQuest ), cette retransmission peut être de trois types différents.
===> retransmission avec arrêt et attente
===> retransmission continue
===> retransmission à répétition sélective
L’opération de décodage devra découvrir et corriger les éventuelles erreurs qui seraient produites au
cours de la transmission. Les stratégies d’utilisation du codeur et du décodeur dépendent du type de système de transmission utilisé, cette stratégie est une simple détection d’erreurs, elle peut avoir pour objet une correction des erreurs alors il faut distinguer deux cas, suivant les possibilités du décodeur :
- Lorsque le décodeur corrige lui-même automatiquement certaines erreurs, on dit
que la stratégie est une correction d’erreurs directe.
- Lorsque le décodeur ne peut que détecter des erreurs, il est nécessaire de
retransmettre le bloc de données pour réaliser la correction, on dit que la
stratégie est une correction par retransmission et on la note ARQ (Automatique
Repeat reQuest ), cette retransmission peut être de trois types différents.
===> retransmission avec arrêt et attente
===> retransmission continue
===> retransmission à répétition sélective
a) Détection des erreurs
Pour ce type de détection, les bits redondants ajoutés aux données doit être déterminé, de manière telle que le récepteur puisse seulement détecter les erreurs éventuelles de transmission, la correction elle, se fera dans une seconde phase par le biais de techniques de retransmission.
Le code de détection d'erreurs le plus utilisé est le : CRC ( contrôle de redondance cyclique ) et le contrôle de parité.
-Le contrôle de parité
Il existe deux types de contrôle de parité (pair et impair) et il est indispensable que l’émetteur et le récepteur soient en accord sur le type à utiliser pour l’ensemble de la transmission. Avec la parité paire, si le nombre de ‘ 1 ‘ dans les données envoyées est impair alors le bit de parité (bit de contrôle) est égal à ‘ 1 ‘ de manière à ce que le nombre total de ‘ 1 ‘ soit pair y compris le bit de parité, et si le nombre de ‘ 1 ‘ est déjà pair alors le bit de parité vaudra ‘ 0 ‘. On appelle parité inverse, l'inverse de ce système.
Ainsi, quelle que soit la parité choisie, si une donnée est transformée ( un bit ), les calculs de parités effectués par l'émetteur et par le récepteur seront différents.
Voici un exemple simple qui montre l'effet de la modification d'un bit avec une parité paire.
Ainsi, quelle que soit la parité choisie, si une donnée est transformée ( un bit ), les calculs de parités effectués par l'émetteur et par le récepteur seront différents.
Voici un exemple simple qui montre l'effet de la modification d'un bit avec une parité paire.
On utilise cette méthode dans le cas de transmission de données sous forme de caractères, cependant, cette méthode et peut apprécier car il faut ajouter un bit à chaque caractère lors de sa transmission.
-Le contrôle par redondance cyclique
Pour vérifier une transmission, les réseaux ont recourent à une sécurité, le contrôle par redondance cyclique. Cette méthode permet de détecter plus d'erreurs que le contrôle de parités.
Son principe de fonctionnement est assez complexe :
- On définit l'information par une séquence de bits, puis on associe une séquence de bits redondants qui seront placés dans le bloc de données, dans le CRS ou la FCS. Les zones CRS et FCS sont des zones de détection d'erreurs.
Son principe de fonctionnement est assez complexe :
- On définit l'information par une séquence de bits, puis on associe une séquence de bits redondants qui seront placés dans le bloc de données, dans le CRS ou la FCS. Les zones CRS et FCS sont des zones de détection d'erreurs.
-L'émetteur associe le bloc de données à un polynôme P(x), et même chose pour les zones CRC et FCS, n les associe à des polynômes qui sont notés R(x).
-Lors de l’émission, l’émetteur effectue une opération : G(x) xk P(x) , G(x) est appelé polynôme générateur. Les deux extrémités de la voie de transmission possèdent le même polynôme générateur. Le reste de cette division correspond au polynôme R(x).
-À la réception, le récepteur effectue la division G(x) xk P(x)+R(x) , si le reste de cette division est nul alors le récepteur en déduit que la transmission s’est bien passée. Si le reste est différent de zéro, le récepteur en déduit une erreur dans la transmission : ainsi, le récepteur demande une retransmission du bloc de donnée.
Comme on peut le voir, cela est assez complexe, pour simplifier, l’émetteur envoie un bloc de données suivi de bits redondants, puis on associe les bits redondants et les blocs de données à des polynômes. Puis on effectue différentes opérations entre les différents polynômes. Enfin le récepteur doit trouver un résultat précis en divisant les polynômes.
-Lors de l’émission, l’émetteur effectue une opération : G(x) xk P(x) , G(x) est appelé polynôme générateur. Les deux extrémités de la voie de transmission possèdent le même polynôme générateur. Le reste de cette division correspond au polynôme R(x).
-À la réception, le récepteur effectue la division G(x) xk P(x)+R(x) , si le reste de cette division est nul alors le récepteur en déduit que la transmission s’est bien passée. Si le reste est différent de zéro, le récepteur en déduit une erreur dans la transmission : ainsi, le récepteur demande une retransmission du bloc de donnée.
Comme on peut le voir, cela est assez complexe, pour simplifier, l’émetteur envoie un bloc de données suivi de bits redondants, puis on associe les bits redondants et les blocs de données à des polynômes. Puis on effectue différentes opérations entre les différents polynômes. Enfin le récepteur doit trouver un résultat précis en divisant les polynômes.
b) Correction des erreurs
La détection des erreurs puis la retransmission est la solution la plus utilisée dans les réseaux. Des mécanismes d’accusé de réception permettent de confirmer à l’émetteur que les données transmises sont bien arrivées sans erreur. On peut noter que ces accusées de réceptions sont généralement des blocs de données spéciales. Il existe différents types retransmission lors d'une erreur :
-La retransmission avec arrêt et attente
L'émetteur du bloc de données transmet les données en question ( composées de bits de données + FCS ), puis il attend un accusé de réception positif ou négatif :
-Si l’accusé de réception est positif, il émet le bloc suivant, puis il attend le prochain accusé de réception.
-Si l’accusé de réception est négatif, il réémet le bloc à nouveau.
L'émetteur du bloc de données transmet les données en question ( composées de bits de données + FCS ), puis il attend un accusé de réception positif ou négatif :
-Si l’accusé de réception est positif, il émet le bloc suivant, puis il attend le prochain accusé de réception.
-Si l’accusé de réception est négatif, il réémet le bloc à nouveau.
-La retransmission continue
Lors de l'application de cette méthode, l'émetteur envoie une série de blocs successifs numérotés sans attendre d'accusés de réception. Il interrompt son transfert que lorsqu'il reçoit un accusé de réception négatif. Si cela arrive, l'émetteur renvoi le bloc défectueux ainsi que les blocs suivants.
Prenons un exemple : si l’émetteur envoie 10 blocs numérotés de 1 à 10, et que le bloc 3 est défectueux, le récepteur envoie un accusé de réception négatif pour ce bloc à l’émetteur, qui lui envoie les blocs 3,4,5 ... jusqu'à 10.
Lors de l'application de cette méthode, l'émetteur envoie une série de blocs successifs numérotés sans attendre d'accusés de réception. Il interrompt son transfert que lorsqu'il reçoit un accusé de réception négatif. Si cela arrive, l'émetteur renvoi le bloc défectueux ainsi que les blocs suivants.
Prenons un exemple : si l’émetteur envoie 10 blocs numérotés de 1 à 10, et que le bloc 3 est défectueux, le récepteur envoie un accusé de réception négatif pour ce bloc à l’émetteur, qui lui envoie les blocs 3,4,5 ... jusqu'à 10.
-retransmission à réception sélective
Cette retransmission est la même que la retransmission continue, sauf qu'au lieu de renvoyer tous les blocs, elle renvoie que le bloc qui est faux.
Cette retransmission est la même que la retransmission continue, sauf qu'au lieu de renvoyer tous les blocs, elle renvoie que le bloc qui est faux.
Remarque
Il faut noter que toutes les retransmissions utilisent le mécanisme d'accusé de réception et que si l'émetteur n'a pas de preuves de l'arrivée à bon port de ses données, il va retransmettre le bloc de données.
Il faut noter que toutes les retransmissions utilisent le mécanisme d'accusé de réception et que si l'émetteur n'a pas de preuves de l'arrivée à bon port de ses données, il va retransmettre le bloc de données.